Afrique du Sud : De BRICS à brac, ou la nation qui n’émerge plus du tout

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Quand l’Afrique du Sud avait rejoint les BRIC en 2016 en y ajoutant son S pour faire partie clan des pays en développement devenus « émergents » (Brésil, Russie, Inde, Chine), tout le continent s’était enthousiasmé. Et pour cause, l’Afrique lorgnait un éventuel « décollage » à travers le pays de Nelson 

On se disait alors qu’après l’Asie, l’Afrique allait enfin embarquer à son tour dans le grand vaisseau du développement, de la croissance et de la prospérité. L’industrie à côté des monstres rejoints n’y devant pas certes, être pour l’Afrique du Sud le moteur de la fusée mais les matières premières et l’agriculture qui ne viennent point à manquer, allaient en assurer le premier étage tandis que l’on allumera le second à travers d’autres services, l’inventivité ou créativité, télécoms, et… culture pour rejoindre l’astre visé. L’espoir, alors faisait vivre.

Seulement voilà, quinze ans plus tard, le bilan est loin des attentes et des ambitions et l’histoire d’atteindre un avenir plus radieux demeure bien mince. L’Afrique du Sud, naguère espoir de tout un continent ne l’est plus. Et ce, pour diverses, raisons, externes, (crise financière, la pandémie, le conflit en Ukraine, Inflation mondiale…), mais aussi et surtout internes (mal-gouvernance et mauvaises politiquesfavoritisme, corruption voire banditisme institutionnalisé, prévarications… n’a toujours pas réussi à décoller. Pire ! le pays qui sur le continent se targuait d’être un exemple économique s’est dernièrement vu recadrer sévèrement par le GAFI.

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