Un argumentaire « savamment orchestré par son équipe de campagne », souligne la Folha de Sao Paolo qui n’a pas, pour autant, été convaincue par la prestation de Lula : « Le candidat n’a pas répondu de façon claire à la question de savoir ce qu’il ferait s’il était élu pour éviter que de telles dérives de corruption ne se répètent », estime le quotidien.

AP- Au Brésil, l’heure est au grand oral avant la présidentielle d’octobre. Après le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, lundi, c’est son principal adversaire, Lula da Silva, qui a été interrogé hier sur la chaîne de télévision O Globo. « Le grand favori des sondages a été surtout attendu sur un dossier », écrit Estadao, « celui de la corruption ». Puisque, faut-il le rappeler, l’ex-président a fait un an et demi de prison avant que la Cour suprême du Brésil n’annule sa condamnation pour corruption en estimant que le tribunal de première instance avait été incompétent.