Après son procès pour viols tenu en son absence le 23 mai, Ousmane Sonko a affirmé son intention de rentrer à Dakar par la route et de transformer ces quelque 500 kilomètres de trajet en « caravane de la liberté » pour mener « le combat final » contre le président Macky Sall.
Infamie
« Qu’il veuille marcher sur Dakar, ce n’est pas un problème […] s’il respecte les lois et les règlements », a expliqué le porte-parole du gouvernement. Aucune déclaration de manifestation n’a été déposée « à notre connaissance », a-t-il précisé, avant de se demander si Ousmane Sonko ne cherchait pas ainsi à « se faire arrêter pour des questions politiques » afin d’éviter l’infamie d’une condamnation pénale « pour des histoires sordides ».
Le convoi de Sonko n’était toujours pas parti le 25 mai de Ziguinchor et aucun préparatif n’était visible sur place. L’opposant a dit qu’il partirait le 26 au plus tard. La tension s’annonce à nouveau forte autour du 1er juin, date à laquelle est attendu le verdict dans l’affaire de viols présumés.
(avec AFP)