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Après l’échec de l’équipe en France en finale, le président a veillé à afficher son soutien aux Bleus. Au risque d’être accusé de récupération politique.

De belles images pour une défaite difficile à digérer. Entre son accolade à Kylian Mbappé et son discours dans les vestiaires, Emmanuel Macron a multiplié les gestes aux Bleus qui ont perdu face à l’Argentine. De quoi donner l’impression que le président a manqué de sincérité, tentant de tirer la couverture à lui.

À peine l’Argentine avait-elle gagné face à la France que le président était déjà descendu sur le terrain pour consoler un Kylian Mbappé très abattu.

« On se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête »

Le joueur, manifestement dépité, n’a pas réagi aux mots du chef de l’État qui lui a également longuement caressé le dos et ébouriffé les cheveux. »On se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête. À quel moment s’est-il dit que sa présence était réclamée sur la pelouse? À quel moment s’est-il dit que les joueurs avaient besoin de son épaule pour soulager leur chagrin? », se demande Matthieu Croissandeau, éditoraliste politique pour BFMTV.

Le président a ensuite pris la direction des vestiaires des Bleus où il s’est fendu de quelques mots, assurant que le pays tout entier saluait « une très grande équipe ». »Dans la vie, c’est pareil, il manque un truc, c’est la vie, c’est le sport. Ça, vous n’y pouvez rien mais vous avez eu le cœur, la faim, l’envie et le talent d’y aller. Rien que pour ça, je voulais venir vous voir pour vous dire merci », a encore assuré Emmanuel Macron devant les footballeurs.

Un soutien très « politique »

Si les joueurs n’ont guère réagi aux compliments du président, ses propos sont dans la droite lignée de son attitude adoptée depuis mercredi dernier et sa présence lors de la demi-finale.

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Critiqué pour s’être rendu au Qatar, alors que l’impact environnemental du Mondial et les 6500 ouvriers morts sur les chantiers ont fait débat, le président avait répondu « assumer totalement », soulignant « la bonne organisation de la compétition ».

« C’est difficile dans ces moments – on l’a vu il y a 4 ans et lors de la finale ce dimanche – de ne pas y voir de la démesure, un sentiment de toute puissance de la part du président », remarque encore Matthieu Croissandeau.

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