
AP- En Algérie, le parquet du pôle pénal spécialisé de Constantine, à l’est du pays, a placé mardi soir quatre personnes en détention provisoire et une cinquième sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête, ouverte le 8 février dernier, sur la sortie « illégale » d’Algérie de la militante Amira Bouraoui.
Selon la justice algérienne, l’enquête a démontré qu’Amira Bouraoui a quitté le territoire « illégalement et de manière planifiée » avec l’aide d’un « réseau criminel d’immigration clandestine ». Ce réseau est constitué, toujours selon le parquet, du chauffeur de taxi qui l’a emmené à la frontière tunisienne, de l’employé du poste frontière qui lui a tamponné le passeport l’autorisant ainsi à quitter le territoire.
Deux autres personnes sont également accusées de complicité. Le journaliste Mustapha Bendjama a été arrêté le 8 février et est depuis écroué. Un chercheur proche de Mme Bouraoui, Raouf Farrah, de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (Giatoc), a, lui, été arrêté le 14 février.