Sont visés, on l’imagine, les délateurs qui ont répandu de la désinformation et des rumeurs sur l’entreprise via les réseaux sociaux de manière à porter atteinte à l’image commerciale d’Afriquia. El Baghdadi a indiqué que « des vidéos à caractère mensonger et tendancieux ont circulé ces jours-ci, disant qu’Afriquia importait du gasoil russe. Aussi, nous voudrions confirmer qu’Afriquia n’a importé aucune goutte de gasoil russe, ni directement ni indirectement ».
Le DG d’Afriquia SMDC a ajouté que « ceux qui propagent ces fausses rumeurs à travers des vidéos pour diffamer l’entreprise seront traduits en Justice ». Il a révélé que « des dossiers les tenant pour responsables et passibles de peines pénales et administratives ont été déposés afin d’exiger indemnisation et réparation pour les dommages causés à Afriquia ». El Baghdadi a en outre indiqué que « l’importation du gasoil russe au Maroc est légalement autorisée, aussi, parce que notre obsession est l’attente du consommateur à notre égard, notamment en ce qui concerne le prix et la qualité, nous n’en importons pas ».
El Baghdadi a expliqué que « l’importation du gasoil russe est confrontée à un problème au niveau du paiement et, son processus passe par des banques marocaines, qui ont recours à des banques partenaires en Europe, mais les sanctions imposées à la Russie rendent difficiles les transactions, qui parfois n’aboutissent pas. Afriquia SMDC traite avec un certain nombre de pays pour importer du gasoil, notamment dans la région méditerranéenne comme l’Italie et l’Espagne, et au Moyen-Orient comme l’Arabie Saoudite, et a recourt parfois aux Etats-Unis en fonction de l’abondance de ce produit sur son marché ».
Concernant la qualité du gasoil importé, El Baghdadi a précisé que « la qualité peut différer d’un pays à l’autre », mais a souligné que « le Maroc applique des normes strictes aux importateurs, et ainsi tous les produits importés répondent aux conditions requises par les autorités compétentes ». Pour ce qui est du rythme des importations de carburants et leur impact sur la situation géopolitique, le Directeur général d’Afriquia SMDC a indiqué que « l’approvisionnement n’a connu aucune perturbation au Maroc. Cela a permis d’assurer la continuité de l’approvisionnement de ces matières sur le marché marocain ».
Quant à la réduction de la production mondiale de plus d’un million de barils par jour, El Baghdadi nous dira « qu’il est difficile de se prononcer sur une vision à long terme dans le secteur des carburants, car le marché est très volatil ». Cependant, a-t-il souligné, « les prix à la pompe descendent actuellement en dessous de 12 dirhams le litre ». Tout en exprimant son espoir que cette tendance se poursuive, il a indiqué que « le ministère de l’Économie et des Finances avait précisé, en mars dernier, que le Maroc ne s’était pas engagé à restreindre ses approvisionnements en produits pétroliers d’origine russe, et indiqué que la part des importations de gaz russe représentait 9 % en 2020, 5 % en 2021, et 9 % en 2022 ».
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