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AP- Le 14 décembre dernier, un casque bleu irlandais avaient été tué et trois autres blessés dans l’attaque d’un convoi de la Force intérimaire des Nations unies (Finul), à 40 kilomètres au sud de Beyrouth.

Au stade actuel de l’enquête, seul un des sept suspects est sous les verrous. Mohammad Ayyad, un proche du Hezbollah, a été remis aux autorités par le parti chiite qui avait qualifié l’attaque contre le convoi des casques bleus d’« incident involontaire ».

Le jeune homme a été inculpé par le tribunal militaire libanais du meurtre du soldat irlandais et de tentative d’assassinat de ses trois camarades. Les six autres suspects toujours en fuite sont accusés « d’avoir proféré des menaces avec des armes illégales, et d’avoir détruit un véhicule de la force onusienne et intimidé ses passagers ».

Le 14 décembre dernier, une foule hostile avait barré le chemin de deux véhicules de la Finul qui se rendaient à Beyrouth en empruntant un trajet inhabituel. Des coups de feu avaient été tirés et l’un des véhicules avaient été touchés par sept projectiles. L’incident avait été filmé par plusieurs des caméras de surveillance.

Pointé du doigt, le Hezbollah a présenté ses condoléances à la force onusienne et aux familles des victimes et s’est très vite désolidarisé des assaillants. Trois enquêtes distinctes ont été menées pour éclaircir les circonstances de cet incident. La première par les autorités libanaises, la seconde par la Finul et une autre par l’Irlande.