La Banque mondiale estime que 82% des Sud-Soudanais vivent avec moins de deux dollars par jour. Les luttes de pouvoir à Juba et les combats entre Dinka et Shilluck, cette fois, dans le Haut Nil, depuis août, ont encore affaibli une situation déjà très précaire. Les Nations unies ont d’ailleurs lancé, mardi, un appel à lever 1,3 milliard de dollars pour venir en aide cette année à 2,2 millions de Sud-Soudanais réfugiés dans les pays voisins.
Face aux difficultés du Soudan du Sud, à cette « transition » si difficile à atteindre, l’écrivain et chercheur émérite au CNRS Gérard Prunier prône une solution radicale. Car pour lui, la création du Soudan du Sud en 2011 est tout simplement un échec.