L’adoption définitive de la réforme est reportée à la prochaine session de la Knesset qui s’ouvrira après la Pâque juive (du 5 au 13 avril).
Cette annonce satisfait pour l’instant les opposants. D’ailleurs la grande centrale syndicale de la Histadrout a levé dès ce soir la grève générale décrétée ce matin pour stopper la réforme.
Le processus législatif qui a suscité la colère des Israélien a débuté en janvier lorsque le ministre de la Justice, Yariv Levin, a annoncé un projet de réforme visant à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats.
La réforme soumise aux députés contient ainsi une clause permettant au Parlement d’annuler une décision de justice.
Or, la présentation de ce projet est survenue alors que le Premier ministre est lui-même jugé pour corruption. L’affaiblissement du pouvoir judiciaire serait donc bénéfique à Benjamin Netanyahu, qui se trouve par ailleurs à la tête du gouvernements le plus à droite de l’histoire du pays.