Le gouvernement du Botswana a qualifié mardi les accusations de l’ex-président du pays, Ian Khama de « scandaleuses ». Ce dernier a taxé d’autoritarisme et de menace pour la démocratie l’administration de son successeur, le président Mokgweetsi Masisi.
Le gouvernement du Botswana a répondu mardi aux accusations de l’ex-président du pays, Ian Khama.
Ce dernier a taxé d’autoritarisme et de menace pour la démocratie le gouvernement de son successeur Mokgweetsi Masisi, l’administration actuelle a qualifié ces attaques de « scandaleuses ».
L’ancien chef d’Etat de 70 ans, qui a quitté le pouvoir en 2018 après deux mandats avait pourtant désigné M. Masisi comme candidat pour prendre la relève.
Il a, au cours du même entretien, déclaré avoir fait « une énorme erreur » ajoutant que son objectif est de reprendre les rênes du pays en se présentant à la présidentielle de l’an prochain.
Le Botswana, gros producteur de diamants, est une des démocraties africaines les plus stables depuis son indépendance de l’Angleterre il y a près de 60 ans. Mais selon M. Khama, installé en Afrique du Sud depuis 2021, M. Masisi est « la version botswanaise de Donald Trump ».
Ian Khama a promis une campagne féroce pour détrôner son successeur et prévoit de rentrer au pays pour incarner l’opposition et former une coalition.
Il devra toutefois répondre à la justice à son retour au pays, en décembre, les autorités du pays ont émis un mandat d’arrêt contre l’ancien président pour possession illégale d’armes à feu.