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Début mai, la Division des Investigations Criminelles (DIC) avait lancé une enquête après la diffusion de messages audios sur les réseaux sociaux appelant à brûler le palais du Mogho Naaba, chef traditionnel des mossis, l’ethnie majoritaire au Burkina Faso.

Six personnes, dont des acteurs de la société civile au Burkina Faso, ont été interpellées et placées en garde à vue pour « association de malfaiteurs »« divulgation de fausses informations » et « incitation à un attroupement armé ou non armé », a annoncé dimanche le procureur Harouna Yoda.

Début mai, la Division des Investigations Criminelles (DIC) avait lancé une enquête après la diffusion de messages audios sur les réseaux sociaux appelant à brûler le palais du Mogho Naaba, chef traditionnel des mossis, l’ethnie majoritaire au Burkina Faso.

« Les investigations ont conduit à ce jour à l’interpellation et à la mise en garde à vue de six personnes qui sont pour la plupart des acteurs d’organisations de la société civile », a écrit M. Yoda, le procureur du tribunal de grande instance de Ouagadougou, dans un communiqué.

« Les personnes déjà interpellées et gardées à vue ainsi que celles qui pourraient l’être dans les prochains jours ne sont nullement poursuivies pour leurs opinions. Elles sont interpellées parce que des indices concordants nous fondent à croire qu’elles ont commis des faits graves », a-t-il souligné.