« Aucun acte de procédure ne sera enregistré par le greffe dans toutes les affaires provenant de ces deux pays », précise le greffier en chef.
Pour rappel, lors d’un sommet le 16 septembre à Accra, la capitale ghanéenne, l’organisation régionale a exigé des militaires maliens le « respect strict du calendrier de la transition » vers le rétablissement d’un pouvoir civil.
Se disant « très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections » prévues fin février, elle a affirmé que leur tenue dans les délais était « non négociable ».
Comme au Mali, les militaires guinéens qui ont pris le pouvoir le 5 septembre ont dissous le gouvernement et les institutions et aboli la Constitution.
Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont annoncé des sanctions ciblées contre la junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, en Guinée et appelé à des élections au plus tard dans six mois, réclamant une transition « très courte ».