Après plus de 6 semaines de tergiversations, la Confédération Africaine de Football (CAF) a finalement rendu son verdict concernant les violations et autres provocations ayant émaillé la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux en Algérie.
Après plus de 6 semaines de tergiversations, la Confédération Africaine de Football (CAF) a finalement rendu son verdict concernant les violations et autres provocations ayant émaillé la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux en Algérie.
C’est par le biais d’un communiqué « dûment élaboré », mais qui ne dupe personne, que la Confédération a essayé d’arrondir les angles pour tirer son épingle du jeu, alors qu’il aurait suffi d’appliquer la loi.
Commençons par le Maroc. La CAF reconnait explicitement qu’« après délibérations et examen des preuves, y compris un certain nombre de correspondances entre l’Algérie, le Maroc et la CAF, le Jury Disciplinaire a conclu que la Fédération Royale Marocaine de Football n’a pas été en mesure de voyager et de participer au CHAN en raison de circonstances totalement indépendantes de sa volonté, et en tant que tel aucune sanction de quelque nature que ce soit n’est imposée à la Fédération Royale Marocaine ».
A ce propos, le cahier de charges de toute manifestation CAF, stipule clairement que « le pays organisateur facilite les conditions de déplacement aux équipes participantes ». Disposition sur laquelle la FRMF s’est basée pour formuler auprès de l’instance panafricaine, une demande de vol direct Rabat-Constantine, à bord du transporteur officiel des sélections nationales, à savoir la Royal Air Maroc…On connait la suite!
Persuadé, voire convaincu, de la position « juridiquement correcte » du Maroc, le Jury Disciplinaire de la CAF a rejeté « la demande de dommages et intérêts de la Fédération Algérienne de Football (FAF) ».