
AP- Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
On sait pourquoi la table était si longue entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors de leur rencontre à Moscou ! Le Kremlin a révélé qu’il ne fallait pas y voir de « considérations politiques », certains observateurs ayant interprété cette table de 5,50 m comme un signe de froideur du président russe. En réalité, Emmanuel Macron avait refusé de se plier à un test Covid-19 réclamé par les autorités locales.
« Certains suivent leurs propres règles (…) Mais dans ce cas, un protocole sanitaire est appliqué pour protéger la santé de notre président et celle de son hôte », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Des conditions « ni acceptable ni compatible avec les contraintes d’agenda qui étaient les nôtres » selon l’Elysée, qui a donc « choisi l’autre option proposée par le protocole russe ». Si l’agence Reuters a laissé entendre que l’entourage d’Emmanuel Macron « ne pouvait pas laisser les Russes récupérer l’ADN du président », l’Elysée a formellement démenti cette version.
La phrase du jour
« Le niveau de notre collaboration est presque à zéro et va bientôt passer la barre du zéro et devenir négatif. »
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou sortait d’une rencontre avec son homologue britannique Ben Wallace quand il a lâché cette « bombinette » aux agences de presse russes. Il a également appelé les Occidentaux à cesser de « gaver » d’armes l’Ukraine, dont le Royaume-Uni est un fournisseur important. Ambiance…
Le chiffre du jour
400. C’est le nombre de militaires russes qui ont pris part ce vendredi à un « exercice tactique » dans la région méridionale de Rostov, frontalière de l’Ukraine, selon un communiqué de l’armée russe. Au moins 70 véhicules dont des chars et des drones étaient également impliqués dans ces manœuvres, où les soldats se sont entraînés à des « missions de combat ».
La tendance du jour
« Nous sommes dans une période où une invasion pourrait commencer à tout moment, et pour être clair, cela inclut les Jeux olympiques », selon le secrétaire d’Etat américain Anthoy Blinken. Les Etats-Unis, qui estiment voir « des signes très troublants d’une escalade russe », ont par ailleurs demandé aux citoyens américains de quitter l’Ukraine.Pour éviter de créer la panique, Kiev a aussitôt minimisé cet appel, estimant qu’il n’y a « rien de neuf dans cette déclaration ». Mais les relations russo-britanniques sont au plus mal, et le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov estime que les discussions de jeudi au format Normandie entre la Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne n’ont donné « aucun résultat ». De quoi laisser craindre à Jens Soltenberg, secrétaire général de l’Otan, « un risque réel d’un nouveau conflit armé ». Pour se préparer à une telle éventualité, les dirigeants occidentaux se sont entretenus par téléphone à 16 heures