
AP- Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 15 février 2022 avec Olaf Scholz, le chancelier allemand, Vladimir Poutine est revenu sur la situation à la frontière ukrainienne. Il a notamment assuré ne pas vouloir d’une guerre.
Quelques heures après le retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne, Olaf Scholz, le chancelier allemand, et Vladimir Poutine, le président russe, ont tenu ce mardi 15 février 2022 une conférence de presse conjointe à Moscou.
Poutine ne veut « bien sûr » pas d’une guerre
Vladimir Poutine a notamment indiqué qu’il ne souhaitait pas la survenue d’un conflit « Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi affirmé. « C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations ».
Selon des propos rapportés par RT France , il a toutefois évoqué un « génocide » en cours au Donbass, cette région séparatiste située dans l’est ukrainien.
Selon la chaîne de télévision russe, Vladimir Poutine a évoqué le bombardement de Belgrade par l’Otan en 1994 comme précédent dangereux de l’histoire européenne, ce à quoi Olaf Scholz a répondu que la situation était alors différente, un génocide étant alors en cours dans le secteur. « Ce qui se passe précisément dans le Donbass est un génocide », a alors répondu Vladimir Poutine.
Pour Scholz la situation est « grave » mais pas désespérée
De son côté, Olaf Scholz avait auparavant indiqué que la sécurité durable en Europe n’était « possible qu’avec la Russie » et qu’elle ne peut être obtenue contre elle. « Il devrait donc être possible de trouver une solution » à la crise actuelle, a-t-il ajouté car « aussi difficile et grave que puisse paraître la situation actuelle », elle n’est, selon lui, « pas désespérée ».
Il a notamment indiqué que, selon lui, « le fait que nous entendions maintenant que certaines troupes sont retirées est en tout cas un bon signe. Nous espérons qu’il y aura encore des suites ».