
AP- Les bureaux de vote ont ouvert vendredi matin à Djibouti, petit pays stratégique de la Corne de l’Afrique, pour des élections législatives sans suspense mais sur fond d’interrogations quant à la succession du président, au pouvoir depuis 1999.
Les principaux partis d’opposition ont boycotté ce scrutin, qui doit désigner les 65 députés de l’Assemblée nationale – dont 58 sont actuellement du puissant parti au pouvoir, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP).
Les bureaux de vote ont ouvert vendredi matin à Djibouti, petit pays stratégique de la Corne de l’Afrique, pour des élections législatives sans suspense mais sur fond d’interrogations quant à la succession du président, au pouvoir depuis 1999.
Les principaux partis d’opposition ont boycotté ce scrutin, qui doit désigner les 65 députés de l’Assemblée nationale – dont 58 sont actuellement du puissant parti au pouvoir, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP).
Quelque 230.000 électeurs sont appelés à se prononcer à ce scrutin où la loi impose un quota minimum de 25% de femmes à l’Assemblée, élue pour cinq ans lors d’un vote à un tour.
Au petit matin, la participation semblait faible dans les bureaux de vote (ouverts de 06h00 à 18h00 locales), selon la presse djiboutienne.
« A chaque élection, je vote pour le même gouvernement », a déclaré vendredi Souad Elmi Siyad, 64 ans, retraité.
De son côté Moktar Abdi, ingénieur de 30 ans, a affirmé à l’AFP qu’il ne mettrait pas de bulletin dans l’urne: « Je ne vote jamais. Je ne suis pas intéressé par cette élection. Ma famille ne va pas voter non plus »