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En instance de divorce avec son mari, une Franco-tunisienne de 48 ans a été arrêtée puis écrouée pour adultère en mai lors d’un séjour à Hammamet (Tunisie). Incarcérée depuis à Manouba, elle devait être jugée le mercredi 23 août 2023 et risquait cinq ans de prison. Son avocat a finalement obtenu une libération provisoire.

Une cheffe d’entreprise franco-tunisienne de 48 ans habitant dans l’est lyonnais (Rhône) avait été arrêtée et écrouée pour adultère en mai 2023 alors qu’elle était en séjour dans un hôtel à Hammamet.

Incarcérée à la prison pour femmes de Manouba, elle devait être jugée le mercredi 23 août par le tribunal correctionnel de Grombalia et risquait cinq ans de prison. Finalement, son avocat a annoncé au Progrès avoir obtenu une libération provisoire pour sa cliente.

Un sort toujours incertain

En mai, comme l’avait détaillé Le Progrès dans un précédent article, cette Franco-tunisienne était partie quelques jours à Hammamet alors qu’elle était en instance de divorce avec son mari. Sur place, elle avait rencontré un homme et posté une photo avec lui sur Snapchat. Le mari avait alors porté plainte.

Depuis, la famille puis les amies de la quadragénaire se sont mobilisées pour la défendre. Selon le consulat, toutefois, la seule solution serait que le mari retire sa plainte. Désormais, malgré cette libération provisoire obtenue par le conseil, le sort de cette mère de famille reste incertain. Les détails de cette libération et la date de la prochaine audience ne sont pas connus.