
La campagne électorale dans la perspective des élections générales du 26 août au Gabon fait un démarrage très timide. En dehors du meeting d’ouverture d’Ali Bongo, l’ambiance et le décore n’ont pas changé à Libreville, la capitale où tout est encore très timoré, alors que le pays organise le même jour trois scrutins : présidentiel, législatif et local.
À l’échangeur de Nzeng Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, des jeunes vendent tranquillement leur friperie. Ils disent ne pas ressentir les effets de la campagne électorale. « Rien ! Aucun engouement ! Désolé, rien, aucun engouement ! », assure l’un d’eux. « On ne savait même pas qu’on est campagne électorale. Ça ne bouge pas, on ne voit pas vraiment d’engouement », confirme un autre.