
AP- C’est l’un des bilans les plus lourds depuis le début de la guerre en Ukraine. Une frappe contre un immeuble résidentiel de Dnipro a fait 36 morts, selon un décompte réalisé lundi 16 janvier. Un décompte qui devrait encore s’alourdir. Comme à son habitude, le Kremlin a démenti être responsable du carnage, rejetant la faute sur la partie ukrainienne. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a évoqué « une tragédie » pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.
De son côté, près de 48 heures après la frappe, le chef de la police nationale ukrainienne, Igor Klymenko, a annoncé qu’après une seconde nuit de recherches 36 morts, dont 2 enfants, avaient été retrouvés, et que 75 personnes, dont 15 enfants, ont été blessées. Selon le gouverneur régional ukrainien Valentyn Reznichenko, « le sort de 35 autres habitants de l’immeuble est inconnu », laissant donc craindre un doublement du bilan des morts.
Les opérations de sauvetage se poursuivent toujours pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres fumants. Une brigade cynophile a notamment été déployée. Depuis le début des opérations de sauvetage, « 39 personnes ont été sauvées » des ruines, d’après le gouverneur.
« Cinq étages se sont effondrés sur elle? »
Dimanche après-midi, Roman Jouravksy recherchait toujours désespérément sa mère qui habitait là. « Ma mère n’a pas encore été retrouvée. Mais la probabilité, étant donné que cinq étages se sont effondrés sur elle? », commence-t-il, avant