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La récente libération des prisonniers français Olivier Dubois et américain Jeffrey Woodke serait le fruit d’une minutieuse tractation menée par Paris qui aurait aboutie à une rançon d’environ 13 à 14 millions de dollars. De quoi alimenter le débat sur le financement des terroristes par la France, selon la chaîne d’information iranienne Press TV.

Une rançon variant entre 12 et 13 millions d’euros (13 ou 14 millions de dollars) aurait été versée aux terroristes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), une branche de Daech* pour la libération en mars des deux prisonniers, le journaliste français Olivier Dubois et l’américain Jeffrey Woodke, a annoncé ce 22 mai la chaîne d’information iranienne PressTV.

“À en croire des sources crédibles, Paris aurait versé une rançon de 12 millions d’euros à 13 millions d’euros pour obtenir cette double libération”, peut-on lire sur la publication.
Selon PressTV, “les services français, avec l’aval de l’Elysée, auraient en effet mis à contribution plusieurs personnes, des pions de Paris, dont AG Bibi (responsable de la CMA), de Niamey à Kidal, pour s’impliquer dans les négociations qui ont finalement abouti à cette libération des otages”.

Un scoop ou une vérité ignorée?
En effet, depuis mars, le renseignement malien avait alerté l’opinion nationale et internationale que cette libération n’avait été obtenue qu’en contrepartie du versement par Paris de “millions d’euros” à ces terroristes.

Une source bien informée avait souligné qu’il était important de rappeler qu’en application des normes internationales pertinentes, notamment la résolution S/RES/2462(2019) du Conseil de sécurité des Nations unies, il est demandé aux États d’empêcher les terroristes de tirer profit, directement ou indirectement, du versement de rançons.

L’enlèvement

Le journaliste français Olivier Dubois, qui aurait été utilisé comme appât à son insu pour tenter de localiser un chef djihadiste, avait été kidnappé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le GSIM, principale alliance djihadiste au Sahel liée à Al-Qaïda*.
Vivant au Mali depuis 2015, il était en collaboration avec certains médias français, notamment le quotidien Libération et le magazine Le Point.
*Organisation terroriste interdite en Russie

Source: https://fr.sputniknews.africa/