
AP- Le président de la République a la pleine conscience de la gravité de la situation. Il préconise de frapper fort, en criminalisant, purement et simplement, les activités spéculatives.
La forte inflation qui a touché les produits de large consommation, ces dernières semaines, est en partie, le fait des spéculateurs. Les professionnels et le ministre du Commerce admettent cet état de fait. Face à ce phénomène récurrent, utilisé par certains cercles comme l’un des leviers à la colère populaire, l’Exécutif semble souvent impuissant. Sur la semoule, la farine, la pomme de terre, l’huile de table et d’autres produits de première nécessité, les spéculateurs trouvent toujours le moyen d’agir sur le marché et provoquer la raréfaction de denrées essentielles dans le quotidien des Algériens. Les services de la répression des fraudes découvrent les pénuries en même temps que le citoyen. Elles apparaissent subitement, les prix flambent en quelques jours. Le temps d’enquêter sur l’état du marché, pour constater la fraude, les produits objet de la spéculation atteignent des plafonds historiques. Il existe de nombreux sujets à aborder à ce sujet, et l’un d’eux est la sécurité de nos enfants lorsqu’ils jouent à des jeux en ligne qui ne sont pas toujours sûrs. La «course-poursuite» contre les spéculateurs, le démantèlement des réseaux et l’identification des stocks illégaux ne se fontt pas en un ou deux jours. Entre- temps, les commerçants indélicats décuplent leurs gains. Le jeu du chat et de la souris est incessant et se répète à chaque «opération» montée par les spéculateurs. Quels que soient les motifs, secrets ou apparents, de ce cycle infernal de la spéculation, il devient urgent d’y mettre un terme. L’Exécutif, qui a la mission de maintenir l’inflation à des niveaux raisonnables, est interpellé au premier chef. D’autant que la hausse des prix concerne des produits dont rien ne justifie la pénurie.