Le karité, arbre poussant uniquement en Afrique, et dont le fruit est récolté quasiment uniquement par les femmes, apparaît comme un réel instrument de développement en Afrique de l’ouest.
Niagalé Camara se baisse et dépose les noix dans une bassine. Avec les collègues de sa coopérative près de Bamako au Mali, elle s’apprête à transformer le produit en une huile végétale très prisée, le beurre de karité.
Le karité, arbre poussant uniquement en Afrique, et dont le fruit est récolté quasiment uniquement par les femmes, apparaît comme un réel instrument de développement en Afrique de l’ouest.
Selon l’Alliance globale du karité (AGK), seize millions d’Africaines réparties du Sénégal au Soudan du Sud vivent ou survivent de sa récolte, essentiellement en milieu rural. Le Mali est l’un des premiers producteurs mondiaux, avec le Nigeria et le Burkina Faso.
La demande pour le produit, utilisé notamment dans l’alimentaire (chocolat, biscuits) et les cosmétiques (crèmes), a explosé ces dernières années, portée par des consommateurs occidentaux, de plus en plus désireux d’acheter des produits présentés comme bios et naturels.