June 5, 2023
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Il y a dix ans, un groupe de « sages » africains décidaient de réunir leurs forces pour accélérer le développement socio-économique du continent en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Cet engagement donnera naissance à l’Alliance Smart Africa, une institution qui rassemble des chefs d’État, mais également des organisations internationales ainsi que des acteurs mondiaux et africains du secteur du numérique. Leur vocation : accélérer la numérisation du continent et créer un marché commun en la matière à l’horizon 2023. Lancée en 2013 par sept chefs d’État africains, l’Alliance compte désormais parmi ses membres 36 pays représentant plus d’un milliard de personnes et plus de 40 membres du secteur privé. À l’occasion de la dernière édition de sa grande messe annuelle, Transform Africa Summit, la première hors du Rwanda qui l’a vu naître, le directeur général de Smart Africa Lacina Koné s’est prêté à un bilan d’étape et a livré les grandes lignes de sa nouvelle feuille de route. Interview.

Le Point Afrique : La dernière édition de Transform Africa Summit, la première post-pandémie, la première également hors du Rwanda, vient de s’achever. A-t-elle atteint ses objectifs ? Du moins, êtes-vous satisfait ?

Lacina Koné : Si les participants sont contents, je le suis aussi parce que je suis jugé par les chefs d’État, les délégués, les partenaires? Les échos sont bons. Surtout pour une première hors de Kigali. C’était un challenge. Et c’est encore plus un challenge quand vous avez des chefs d’État impliqués. Nous avons réuni à Victoria Falls, au Zimbabwe, cinq chefs d’État, dont un roi, 44 ministres et environ 4 000 délégués de 91 pays. Une mobilisation historique donc.