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Dakar, 22 mars (APS) – Un cadre de concertation et de dialogue dénommé ‘’Grand panel citoyen (GPC)’’ a été lancé mercredi à Dakar, dans le but ‘’d’amener’’ les gouvernants ‘’à mieux communiquer sur leur gestion’’, a indiqué Abdoul Aziz Seck, un des initiateurs.

Le ‘’Grand panel citoyen’’ est ‘’un cadre de concertation et de dialogue’’ qui est ‘’ouvert à tous les secteurs d’activité de la société’’, a-t-il expliqué au cours de la cérémonie de lancement.

Cette plateforme devrait permettre aux décideurs publics ‘’de faire face aux citoyens pour échanger sur les questions relevant de la gestion de la chose publique’’, a souligné M. Seck, également représentant du secteur privé dans le GPC.

‘’C’est le citoyen qui sera au cœur du GPC pour faire face au ministre par rapport à un secteur donné. C’est juste dire qu’on ne va pas se limiter au secteur de l’éducation, de l’enseignement supérieur ou de l’urbanisme’’, a expliqué Abdou Aziz Seck.

Il a signalé qu’‘’il est prévu pour chaque département concerné la production d’un document scientifique qui sera par la suite présenté aux populations ». ‘’On a déjà des bribes d’informations par rapport aux besoins les plus urgents des populations’’, a-t-il assuré.

Pour Pape Ibrahima Ndiaye, un autre membre de cette initiative, ‘’l’action publique ne peut être concrète » et impactante ‘’sans dialogue’’.

La première édition de ce rendez-vous avec les citoyens se tiendra le 28 avril prochain avec la participation des ministres en charge l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de l’Urbanisme et de l’Habitat.

A cette occasion, ‘’les ministres pourront faire, dans un premier temps, une présentation de leur bilan » et dégager les perspectives. ‘’Ensuite, ils diront les limites de leur gestion. Enfin, ils enregistreront les contributions des populations pour pouvoir apporter des réponses aux préoccupations posées par les populations’’, a expliqué M. Ndiaye.

Il s’agit de créer un cadre approprié pour que les décideurs publics puissent mieux communiquer avec les populations autour de leurs préoccupations.

‘’Quand on prend mille personnes, les 40 pour cent sont intéressées par le logement, 16 pour cent par l’Education et un peu moins par l’enseignement supérieur. Il y a un décryptage à faire. Cela veut dire que ces Sénégalais ont besoin de savoir. Ils ont besoin de savoir comment accéder, par exemple, au programme des cent mille logements. Cela veut dire que ce besoin d’informer, de savoir est là’’, a souligné Abdoul Aziz Seck.