Pour la première fois depuis la collecte des données en 2003, qui a permis de réunir à ce jour des éléments sur plus de 450 000 personnes, le nombre de victimes de la traite humaine recensées dans le monde a reculé en 2020 de 11 % par rapport à 2019, à cause de la pandémie de Covid-19, qui «a limité la capacité à détecter les cas», notamment dans les pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique à faibles revenus, explique le rapport.
Devant la fermeture des lieux ouverts au public (bars, discothèques…) en raison des restrictions sanitaires, certaines formes de trafic, notamment l’exploitation sexuelle, se sont déplacées vers «des endroits moins visibles et encore moins sûrs».
Autre terrain propice au trafic : les conflits armés. Si l’Afrique est de loin le continent le plus touché, l’instance onusienne pointe une situation potentiellement «dangereuse» en Ukraine, tout en saluant les mesures prises par les pays de l’Union européenne pour accueillir et protéger les millions de réfugiés.