AP- Kinshasa, 4 août 2021 (ACP).- Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, a appelé en accord avec le Premier ministre, les Congolais au calme et à le retenue après le décès en Inde ,de l’étudiant Joël Mali Shindani à Bangalore.

Le chef de la diplomatie congolaise qui a échangé avec M. Ram Karama Verma, ambassadeur de l’Inde en RDC sur cette mort, a invité les Congolais à ne pas s’en prendre aux Indiens qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie.

Il a aussi lancé un appel aux Congolais qui sont en Inde d’obéir aux lois indiennes.

«Ce qui est passé est dramatique mais on ne doit pas se faire justice », a averti le vice-Premier ministre Christophe Lutundula, avant d’ajouter : «Ici ou en Inde nous devons suivre la voie de droit de la justice. Nous allons prendre nos responsabilités comme gouvernement».

Selon lui, le gouvernement est profondément ébranlé par de décès de compatriote intervenu dans des circonstances qui sont encore à élucider.

Le vice- Premier ministre Lutundula a révélé qu’il a reçu mercredi l’ambassadeur de l’Inde en RDC, avant d’ajouter que mardi soir il a reçu le rapport de Chargé d’affaires de la RDC à New Delhi et qu’il ressort de tous ces rapports que l’étudiant Mali Shindani était au prise avec la police indienne et qu’il était accompagné d’un ami à lui qui a réussi à s’échapper.

L’infortuné était conduit à l’Office de la police où il a malheureusement trouvé la mort.

Le vice-Premier a noté qu’avant de conduire une action efficace et réfléchi, le gouvernement doit attendre le rapport de médecin légiste qui a procédé depuis mercredi, à l’autopsie avec l’accord de la famille du défunt, et aussi le rapport d’enquête et le rapport de la Commission de droit de l’homme indien.

Selon lui, les éléments de cette Commission vont aider le gouvernement à situer les responsabilités et à identifier les auteurs éventuels de la mort de l’étudiant Joël.

Le vice-Premier ministre a laissé entendre que l’ambassadeur de l’Inde en RDC l’a assuré de ce qu’étant donné qu’il est mort entre les mains de la police, c’est-à-dire entre les mains de l’État, le gouvernement indien devra assumer ses responsabilités et sanctionner sévèrement ceux qui seraient à la base de cette mort.

Le vice-Premier ministre a souligné que sur base des éléments objectifs, le gouvernement va entreprendre par voie diplomatique, tout ce qu’il faut pour mettre de l’ordre dans le dossier et faire respecter la règle de droit.

Âgé de 27 ans, Joël Mali Shindani est licencié en Management en 2016.

Il était rentré en Inde pour une autre formation en informatique. Il résidait dans une ville scientifique de l’Inde. ACP/Awa