0 2 minutes 2 mois

AP- L’Iran a riposté mercredi aux dernières sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni en prenant des mesures réciproques, plus de quatre mois après le début du mouvement de contestation provoqué par la mort de Mahsa Amini.

Téhéran a sanctionné 25 individus et entités de l’Union européenne, parmi lesquels 10 Français, notamment la maire de Paris, et neuf du Royaume-Uni en représailles aux sanctions imposées lundi par ces derniers.

Les autorités iraniennes reprochent à ces personnalités de « soutenir le terrorisme et des groupes terroristes », « d’encourager la violence contre le peuple iranien » ou de « disséminer de fausses informations sur l’Iran », a expliqué le ministère iranien des Affaires étrangères.

Les sanctions iraniennes incluent des mesures financières et l’interdiction de délivrer un visa d’entrée dans le pays, selon le ministère.

L’Union européenne a dénoncé des mesures « motivées politiquement », arguant que les sanctions européennes avaient, elles, été « adoptées pour des raisons juridiques claires ».

« L’Union européenne continuera d’appeler les autorités iraniennes à assurer (…) les libertés de base pour leur peuple », a déclaré à l’AFP Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

L’Iran avait averti mardi qu’il allait répliquer à la décision prise la veille par l’UE d’ajouter 37 personnes ou entités iraniennes sur la liste de ses sanctions pour violation des droits humains