
Après le recadrage du Palais, le parti d’opposition islamiste Justice et Développement (PJD) se défend de tout agenda interne sur la question palestinienne. Et en appelle à la liberté d’expression.
Après avoir été sévèrement réprimandé par le Palais royal, le parti d’opposition islamiste marocain Justice et Développement (PJD) s’est défendu d’avoir « un agenda partisan interne » sur la question palestinienne, en faisant valoir son droit à la « liberté d’expression ». Le 13 mars, le cabinet royal avait fustigé le comportement « irresponsable » et « dangereux » du PJD qui a reproché récemment à la diplomatie marocaine un parti pris pro-israélien.
Dans un communiqué publié le 15 mars au soir, le secrétariat général du PJD a expliqué que ses positions « s’exercent dans le cadre de la liberté d’expression garantie sous toutes ses formes par la Constitution ».
À l’issue d’une réunion extraordinaire, la direction du parti islamiste modéré assure « ne pas s’écarter de ses positions fermes et fréquentes en soutien à la cause et au peuple palestiniens ni de son rejet de la normalisation » entre le Maroc et Israël, tout en affirmant « accepter les observations et mises en garde émises par Sa Majesté ».