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Les risques d’infiltrations terroristes et la crainte d’une insurrection islamiste aux frontières nord de la Côte d’Ivoire, ont-t-ils pris le pas sur la sécurisation du littoral en matière de surveillance des frontières dans la politique de défense du gouvernement Ivoirien ?

Dans l’une de ses parutions de ce Mercredi 22 Décembre, Africa Intelligence le souligne clairement : ‘’Abidjan détourne son attention des enjeux de sécurité maritime’’. Une situation que le média relève ‘’Alors que les dépenses effectuées par le ministre de la défense Téné Birahima Ouattara Téné Birahima Ouattara se multiplient (AI des 11/10/21 et 07/12/21) pour permettre aux Forces armées de Côte Forces armées de Côte d’Ivoire d’Ivoire (FACI) de repousser les attaques des groupes armés sur la frontière burkinabè’’.

Selon le confrère, le projet d’installation de radars de surveillance aux larges des frontières maritimes lancé depuis quelques années par le gouvernement Ivoirien ‘’est actuellement au point mort’’.

Les démarches effectuées par le groupe Français, Thalès pour l’installation de radars de surveillance électronique sur les côtes Ivoiriennes, s’en retrouve plombée, déplore AI. Des choix stratégiques qui relève le confrère pourrait s’avérer nuisible à la longue notamment en raison de la montée des activités de pêche illégale et de la nécessité d’accroître la surveillance des gisements pétroliers Offshore, dont le gisement Baleine, découvert récemment par l’exploitant Italien, ENI et dont les retombées économiques s’annoncent prometteuses pour l’économie Ivoirienne.

Raoul Mobio