Le jour de sa mort Delphin Kahimbi était attendu devant le conseil national de sécurité pour des soupçons d’espionnage et d’atteinte à la sûreté de l’État.
Les parties civiles insatisfaites
Sa veuve était la principale accusée et vivait en résidence surveillée depuis fin 2020. Elle a soutenu devant le tribunal que son mari s’était écroulé à la suite d’une crise ce 28 février 2020.
Mais le rapport d’autopsie disait autre chose : le général avait été victime d’une pendaison « atypique et incomplète ».
Sans preuve matérielle, le procureur et les parties civiles n’ont pas convaincu les juges. S’agissait-il d’un meurtre ou suicide ?
La justice a tranché mais le mystère persiste notamment pour les défenseurs des droits de l’homme, comme Emmanuel Adu Cole, de la fondation Bill Clinton pour la Paix. « Nous demandons à la justice militaire de continuer avec les enquêtes, d’arrêter les vrais coupables. »
Le procureur ne s’est pas prononcé sur le champ, mais les parties civiles souhaitent partir en appel.