Refus de démissionner
Quant au président Bazoum, il est toujours assigné à résidence, chez lui, avec sa famille. « Sa famille et lui restent toujours séquestrés dans des conditions difficiles, l’électricité est coupée […] ils ont tous eu le paludisme », a révélé Hassoumi Massaoudou. Cependant, pas question pour lui de jeter l’éponge : « Mais il a le moral, il reste combatif, et il refuse de démissionner. » Du côté de Paris, Emmanuel Macron l’a répété : les militaires putschistes n’ont « aucune légitimité ». La France ne prendra d’ailleurs des décisions sur le pays que « sur la base d’échanges avec le président Bazoum ». Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait aussi affirmé dans Le Figaro : « La France ne se laissera pas impressionner. »