
AP- Des représentants d’organisations internationales et de gouvernements se réunissent lundi à Niamey, capitale du Niger, pour travailler sur la protection de millions de civils dans la région du lac Tchad – Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun – en proie à des violences jihadistes depuis une dizaine d’années.
Lors de cette réunion de deux jours, co-organisée par le Niger, l’Allemagne et la Norvège en collaboration avec les Nations unies, les participants devraient « renouveler leur engagement » afin « de permettre un retour plus rapide à la paix » et « renforcer la résilience de plus de 24 millions de personnes » touchées par la crise, souligne une note de l’ONU transmise à l’AFP.
Le recrutement des jeunes par des « groupes extrémistes » et la lutte contre les effets du changement climatiques sont au programme des discussions entre les pays concernés, les donateurs internationaux et les acteurs de la société civile.
Le bassin du lac Tchad est devenu l’épicentre des atrocités des combattants de Boko Haram et du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP, issu d’une scission de Boko Haram), qui y ont trouvé refuge.
Après 13 ans de conflit, « les groupes armés continuent de répandre la violence » et des millions de personnes ont actuellement besoin « d’une assistance de grande envergure », selon la note onusienne.
« Malgré quelques développements positifs, des niveaux élevés de violence continuent d’avoir un impact dévastateur sur des millions de personnes au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria », relève l’ONU.