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Le gouvernement de l’ex-président Muhammadu Buhari a recommandé à la nouvelle administration du président élu Bola Tinubu d’accorder des augmentations de salaire aux fonctionnaires après avoir supprimé la subvention sur les carburants en juin.

Sur cette photo publiée par la State House du Nigeria, le président sortant Muhammadu Buhari 16 Février 2019© Bayo Omoboriowo/bayoomoboriowo

Au Nigéria, le gouvernement de l’ex-président Muhammadu Buhari a recommandé à la nouvelle administration du président élu Bola Tinubu d’accorder des augmentations de salaire aux fonctionnaires après avoir supprimé la subvention sur les carburants en juin.

Muhammadu Buhari, qui quittera ses fonctions en mai, avait prévu de supprimer cette subvention populaire mais coûteuse pour les finances publiques en 2022 avant d’abandonner le projet par crainte de manifestations à l’approche des élections de 2023.

De nombreux Nigérians considèrent le carburant bon marché subventionné comme l’un des avantages qu’ils reçoivent du gouvernement qui ne parvient pas à leur fournir d’autres services de base comme l’électricité et la sécurité.

Concernant l’augmentation des salaires des fonctionnaires, le ministre du travail, Chris Ngige, a déclaré mardi qu’une hausse de 5 et 10 % pour les travailleurs avait été recommandée.

Bien que le nouveau gouvernement ne soit pas obligé de donner suite à cette recommandation, cet appel met la pression sur M. Tinubu pour qu’il tienne sa promesse de campagne de supprimer la subvention sur les carburants, même si l’administration sortante n’a pas réussi à le fa

Burkina : Le gouvernement dénonce un article de « Libé »

Les autorités de Transition ont dénoncé, lundi soir, un article du journal français « Libération » qui accuse les soldats Burkinabè, d’avoir commis des exactions sur des enfants.

Dans un communiqué reçu à APA, le gouvernement a dit avoir découvert avec « sidération » un article à charge intitulé « Au Burkina Faso, une vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire », publié 27 mars 2023 sur le site internet du journal français Libération.

Selon lui, « Libé » émet des « accusations extrêmement graves » contre les Forces de Défense et de Sécurité burkinabè.

« Sur la base d’interprétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulations douteuses, des journalistes de ce média accusent des militaires burkinabè de s’en être pris à des enfants dans une caserne militaire », peut-on lire dans le communiqué.

Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo a reproché au média français d’avoir osé « des rapprochements grossiers, hasardeux et particulièrement tendancieux » entre plusieurs aspects liés à l’appartenance ethnique ou communautaire.

Il a indiqué que les journalistes auteurs de l’article veulent « jeter le discrédit sur nos Forces Combattantes et d’opposer les Burkinabè aux Burkinabè », mais semblent n’avoir aucune connaissance de la réalité du terrain et de l’environnement dans lequel se mène la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso et dans la bande sahélo-saharienne.

« Le minimum de prudence aurait recommandé de nuancer ces affirmations dans la mesure où certains groupes terroristes, dans un esprit de perfidie, utilisent l’uniforme des Forces Armées Nationales pour attaquer les populations civiles », a poursuivi Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le gouvernement a condamné « fermement ces manipulations déguisées en journalisme » pour ternir l’image du pays des hommes intègres et a dit « regretter qu’un média d’une telle renommée puisse ainsi se laisser manipuler à des fins politiques et géopolitiques au détriment des principes élémentaires du noble métier de journaliste », relève le communiqué.

Il a insisté sur le fait que les soldats engagés dans la lutte contre le terrorisme agissent dans le strict respect du Droit international humanitaire, conformément à leur formation initiale et continue en la matière.

Lundi matin, les autorités ont décidé de suspendre France 24 sur l’ensemble du territoire national, après que la chaîne d’information a diffusé une interview, début mars, du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abou Obeida Youssef al-Annabi.