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Dans le concert des discours de nouvel an, adressés aux Ivoiriens pour 2022, l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) a tenu à faire entendre sa partition.

Sa présidente, Danièle Boni-Claverie nous transmettait justement ce Dimanche 02 Janvier 2022, un communiqué dans lequel le parti porte des critiques à froid suite au discours du chef de l’état, Alassane Ouattara prononcé le 31 Mars dernier.

Au nom de ses militants, l’ancienne ministre de la communication a apporté la contradiction au pouvoir en place en matière de lutte contre la corruption, en touchant du doigt un élément qui paraît contradictoire dans la démarche du gouvernement. 

L’absence de procès contre les Directeurs Généraux des sociétés d’état, épinglés dans le cadre des audits sur la gestion des entreprises publiques. Non, l’URD ne se laisse pas attendrir par les promesses du président de la république de renforcer la lutte contre la corruption qui gangrène le système de gestion des biens publics.

Car déplore-t-elle, « La gestion publique apparaît ainsi calamiteuse au détriment du pauvre contribuable. Les DG incriminés ont été limogés sans que la justice pour la majorité d’entre eux ne soit saisie ». « Est-ce le meilleur moyen d’établir la confiance entre les justiciables et nous convaincre de la volonté du régime d’aller jusqu’au bout de cette opération ? », s’interroge-t-elle.

Autre sujet d’inquiétude pour Danièle Boni-Claverie, la situation du dialogue politique pour laquelle elle constate: « Le Président de la République est resté droit dans ses bottes et ne lâche rien. Ce qui n’augure rien de constructif du côté du dialogue politique ».

Cependant note-t-elle, « L’URD veut garder espoir », non sans souhaiter une année empreinte « d’un idéal de solidarité, de fraternité, de retour à la cohésion sociale et de recherche constante de réconciliation nationale ».

Raoul Mobio