La Finlande a officiellement intégré l’OTAN le 4 avril et est devenue le 31ème membre de l’Alliance atlantique. Helsinski avait décidé de tourner la page de sa politique de non-alignement militaire, en vigueur depuis les années 1990, en demandant à adhérer à l’OTAN en mai 2022, poussée par l’invasion russe de l’Ukraine. La Russie a promis de prendre des « contre-mesures ». « C’est une nouvelle aggravation de la situation. L’élargissement de l’OTAN est une atteinte à notre sécurité et à nos intérêts nationaux », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitr Peskov. Mardi, Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l’OTAN, s’est réjoui d’« une journée historique ». Il s’agit du processus d’adhésion « le plus rapide » de l’histoire récente de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. La Suède a fait une demande d’adhésion en même temps que la Finlande, mais le processus est pour l’heure bloqué par la Turquie, qui lui reproche d’héberger des militants kurdes qu’elle considère comme des terroristes, notamment ceux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).