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L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a documenté 441 décès de migrants entre janvier et mars sur la route migratoire la plus meurtrière au monde, ce qui, selon elle, était probablement « un sous-dénombrement ».

« Environ la moitié de ces décès étaient liés à des retards dans les efforts de sauvetage (…), et dans un cas, à l’absence de toute mission de sauvetage », selon l’agence.

« La crise humanitaire persistante en Méditerranée centrale est intolérable », a déclaré le directeur général de l’OIM, Antonio Vitorino. « Avec plus de 20.000 décès enregistrés sur cette route depuis 2014, je crains que ces décès ne se soient normalisés. Les Etats doivent réagir », a-t-il affirmé.

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