
AP- En Tunisie, un groupe de ressortissants de pays subsahariens est menacé d’expulsion depuis une décision du gouvernement de Najla Bouden annoncée jeudi 23 décembre. Arrivés en Tunisieen 2011 via la Libye, ils doivent désormais rentrer dans leurs pays respectifs « dans les plus brefs délais », juge Tunis. Une ONG spécialisée dans la question migratoire a exprimé son « indignation devant la décision répressive et inhumaine ».« Bon, en tout, il y a dix chambres ici et en haut il y a neuf chambres. Vous voulez aller en haut ? », annonce Adam Traoré dans le tour des lieux, un peu amer. Il est arrivé en Tunisie bien malgré lui :
« En 2002, il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire, la Côte d’Ivoire a traversé une crise de 10 ans, à cause de cette guerre, on s’est déplacés. On s’est retrouvés comme ça en Libye. On a fui deux guerres, on a fui la guerre en Côte d’Ivoire et on arrive en Libye, il y a une autre guerre qui est là, qu’on fuit encore. »