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AP- Des politiques de plusieurs bords ont réclamé le départ du président de la Fédération française de foot, qui s’en est pris la veille à l’icône française. La ministre des sports a dit ne plus vouloir « de ces situations où ça disjoncte ».

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On ne touche pas impunément à Zinédine Zidane. Après des déclarations sur l’ancien numéro 10 des Bleus et ex-entraîneur du Real Madrid qui ont suscité un tollé dimanche, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a reconnu, lundi 9 février, des « propos maladroits » concernant Zinédine Zidane et lui a présenté ses « excuses » : « Ces propos ne reflètent absolument pas ma pensée, ni ma considération pour le joueur qu’il était et l’entraîneur qu’il est devenu », affirme le patron du football français.

Interrogé dimanche sur RMC pour savoir si l’ex-entraîneur du Real Madrid, qui faisait office d’option numéro un à la tête des Bleus en cas de non-renouvellement du contrat de Didier Deschamps, l’avait appelé ces derniers jours, Noël Le Graët s’est montré aussi cassant que désinvolte : « Je ne l’aurais même pas pris au téléphone », avait-il lâché alors que Zinédine Zidane est actuellement sans club.

A une question sur un intérêt supposé du Brésil pour Zidane, le patron de la FFF a répondu :

« Cela m’étonnerait qu’il parte là-bas. Il fait ce qu’il veut, cela ne me regarde pas. Je ne l’ai jamais rencontré et on n’a jamais envisagé de se séparer de Didier Deschamps. J’en n’ai rien à secouer, il peut aller où il veut, dans un club, il en aurait autant qu’il veut en Europe, un grand club. Une sélection, j’y crois à peine en ce qui me concerne. »

« Une faillite »

Lundi en fin d’après-midi, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castera, a évoqué ces mots lors d’une conférence de presse très critique à l’endroit de M. Le Graët. « Je ne veux plus de ces situations où ça disjoncte », a-t-elle tancé, en référence à des propos passés de M. Le Graët minimisant les problèmes du racisme et de l’homophobie dans le football, ou d’autres marqués d’une « évidente dimension de sexisme » et visant notamment l’équipe de France féminine de football.