
AP- Les militaires en Guinée n’ont pas encore approuvé ou non le calendrier de la Cédéao qui exige l’organisation des élections dans six mois.
Les résolutions de la Cédéao passent mal au sein de la population guinéenne. Ce qui pose problème, pour les jeunes qui manifestaient vendredi à Conakry: le calendrier électoral.
La mission ouest-africaine conduite par les présidents Nana Akufo Addo et Alassane Ouattara a appuyé vendredi les suggestions de la Commission, qui exigeait une courte période de transition qui doit déboucher sur l’organisation des élections présidentielle et législatives dans un délai de six mois.
Mais ce calendrier électoral proposé par la Cédéao sera-t-il respecté par les militaires ? La réponse du chef de la junte aux exigences de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’était pas connue dans l’immédiat. Cependant, en donnant six mois aux militaires, les dirigeants de la Cédéao paraissent aller frontalement à l’encontre de ses desseins. Le colonel Doumbouya dit vouloir donner un temps plus large aux consultations qui devaient se conclure vendredi, avec les banques et les syndicats. Ces concertations pourraient se prolonger samedi.