October 4, 2023
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Il s’agit d’un projet qui offrira de la flexibilité indispensable pour intégrer les contributions du gouvernement et des vulnérables vivants avec handicap, souvent oubliée par beaucoup de programme.

« Le projet ACTIF 2 que nous venons de lancer est une réponse à la mise en œuvre de la feuille de route de l’inclusion financière en RDC, susceptible de lutter contre la pauvreté et les inégalités, en donnant accès aux populations vivant en milieu rural et à des produits financiers innovants qui vont accroître leur revenu et financer leur chaîne de valeur agricole » a indiqué Mme Ginette Nzau, directeur de cabinet adjoint du ministre des Finances.

Et de poursuivre :

« Le programme ACTIF 2 constitue en quelque sorte un programme transversal qui pourra compléter les approches ou interventions pour assurer notamment, le développement de 145 territoires, dans son volet de chaîne de valeur pour contribuer non seulement aux objectifs de développement durable, mais aussi à la sécurité alimentaire, en améliorant la qualité des produits agricoles ».

A l’en croire, ce grand programme lancé par le Chef de l’État vise la transformation agricole pour les 10 prochaines années en vue de renforcer le besoin de synergie et de coordination.

Le chef de ce projet au PNUD, Albert Bongo, a laissé entendre que la cible visée est de 500.000 nouveaux clients bénéficiaires finaux à atteindre d’ici fin 2026, dont 55% de femmes et 30% de jeunes avec l’ambition de couvrir progressivement toute l’étendue de la RDC.

Les provinces de Kinshasa, de la Tshopo, de la Mongala, du Maniema, du Kongo Central, du Kwilu, du Haut-Katanga, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri, de Tanganyika et du Kasaï-Central en seront les premières bénéficiaires.

Prenant la parole, le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en RDC, Damien Mama a indiqué que le projet ACTIF 2 a comme objectif de contribuer de manière durable à l’amélioration de la résilience économique des populations cibles, par le développement d’une économie digitale, inclusive, verte, innovante, durable et créatrice d’emplois.

Il sera mis en œuvre avec l’appui technique de l’Agence des Nations- Unies (UNCDF), en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) sur une période de 4 ans, soit de 2023 à 2026.

Gisèle Tshijuka