L’avocat du journaliste conteste formellement ces accusations et rappelle que la quête et la possession de la vidéo se faisaient bel et bien dans le cadre de son métier.
Sosthène Kambidi reste donc en détention et sera transféré à Kananga où se tient le procès sur la mort des experts de l’ONU, confirme le parquet militaire.
Cependant, face à l’emballement médiatique et la à forte présence des organisations de défense des journalistes, l’auditorat général des FARDC, tente de calmer le jeu. Selon au haut magistrat, les PV d’audition doivent être transférés à un juge qui devra dire si oui ou non les éléments sont recevables pour qualifier ou rejeter les chefs d’accusation.
Sosthène Kambidi est le troisième journaliste a être arrêté dans ce dossier.