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AP- Les autorités brésiliennes s’apprêtaient mardi à lancer des poursuites contre ceux qui ont organisé et financé l’insurrection ayant semé le chaos dans la capitale dimanche. Deux mandats d’arrêt ont été émis, dont un à l’encontre d’Anderson Torres, un proche allié de l’ex-président Jair Bolsonaro.

Les autorités brésiliennes ont intensifié mardi 10 janvier leurs efforts pour punir les responsables de l’assaut de bâtiments officiels à Brasilia, avec des mandats d’arrêt contre deux anciens responsables, dont un proche allié de l’ex-président Jair Bolsonaro.

Anderson Torres, ancien ministre de la Justice du leader d’extrême droite, fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge de la Cour suprême pour collusion présumée avec les émeutes de dimanche en tant que secrétaire à la sécurité de la capitale, poste dont il a été démis après les événements.

« Il faut combattre avec fermeté le terrorisme, ces putschistes qui veulent instaurer un régime d’exception », a déclaré mardi à Brasilia le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Le juge Moraes avait destitué dès dimanche le gouverneur du district de Brasilia, Ibaneis Rocha, qui avait présenté ses excuses au président Lula pour « les failles » de la sécurité ayant permis les saccages.

Anderson Torres se trouvait aux États-Unis dimanche, comme l’ex-président qui avait quitté le Brésil deux jours avant l’investiture de Lula, se refusant à lui remettre l’écharpe présidentielle. Niant « toute collusion avec la barbarie », Anderson Torres a déclaré mardi sur Twitter qu’il allait rentrer au Brésil afin de « se présenter à la justice » et s’occuper de sa défense