
La Saint-Valentin réchauffe l’hiver lillois. A l’occasion de la fête des amoureux, les cadeaux que vont s’échanger les jeunes habitants de Lille n’ont plus grand-chose à voir avec les traditionnels bouquets de fleurs et bijoux. Selon une étude réalisée par l’une des plus grosses chaînes françaises de love stores, ce sont désormais les sex-toys qui ont la cote.
Le sondage de Passage du désir auprès de 3.000 Français montre que l’appétence pour les jouets sexuels, notamment à l’occasion de la fête des amoureux, se confirme à l’échelle du pays. Un tiers des sondés âgés de 18 à 44 ans souhaite effectivement recevoir un sex-toy en cadeau à la Saint-Valentin. Et à Lille, les femmes représentent même 70 % des clients de l’enseigne.
De l’autre côté, les fleuristes n’ont pas dit leur dernier mot. Pour ne pas voir leurs parts de marché s’effondrer, certains tentent le combo en proposant, à l’image de Carrément fleurs, des bouquets garnis d’accessoires coquins. Inutile toutefois de chercher le godemiché au milieu des roses, le fleuriste mise plutôt sur du soft : plumeaux, Kama-sutra ou bougies et huiles de massage parfumées.
Pour ceux qui auront été comblés en recevant le dernier jouet sexuel connecté, il conviendra néanmoins de rester prudent. Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET France, rappelle que tout objet connecté, y compris un sex-toy, peut être la cible d’un piratage. Pour s’en prémunir, il préconise quelques règles à respecter : éviter de les utiliser dans des lieux publics, comme les bars ou les hôtels, et garder l’application connectée pour empêcher l’appareil de se mettre en recherche de Bluetooth. Des conseils bien avisés si vous voulez éviter qu’un inconnu prenne le contrôle à distance de votre sex-toy.