En effet, la Mauritanie n’a pas intérêt à froisser ses amis de la CEDEAO, au regard de ses ambitions économiques. En plus, la Mauritanie n’a pas envie d’avoir un voisin dirigé par une armée.
Ce qui fait dire à l’expert mauritanien, Zakaria Ould Amar, que les autorités de son pays auront du mal à s’afficher d’un côté ou de l’autre. «Actuellement, Bamako ne peut compter que sur Conakry et Alger dans une moindre mesure.
La Mauritanie accueille, depuis l’éclatement de la crise politico-sécuritaire au Mali, des milliers de réfugiés. L’Algérie a facilité la signature de l’Accord de paix et de réconciliation inter-malien.
Ces deux États partagent en outre de longues frontières avec le Mali. Or, la Mauritanie, qui a rompu avec la CEDEAO en 2000, a tout fait durant les dernières années pour retrouver un statut d’observateur.
En 2017, Nouakchott a signé avec la CEDEAO un accord sur la libre circulation des personnes et des biens.