Les victimes sont des « mineures », ce qui laisse supposer qu’elles avaient moins de 15 ans, et l’école coranique, où l’on dispense des enseignements sur et autour de l’islam, a été fermée, selon la presse locale.
L’affaire a éclaté quand une des filles a refusé de retourner à l’école parce que le maître coranique « entretenait avec elle et toutes les autres filles des rapports sexuels », a écrit le quotidien « le Jour » le 31 mai.
Cette affaire coïncide à quelques jours près avec le verdict rendu la semaine passée contre l’opposant Ousmane Sonko, accusé d’avoir violé une employée d’un salon de beauté à Dakar. M. Sonko a finalement été acquitté des accusations de viol, mais condamné à deux ans de prison ferme pour avoir poussé la jeune femme à des atteintes aux bonnes mœurs.
L’affaire a défrayé la chronique pendant deux ans. Mais la question des violences sexuelles a été reléguée au second plan, tant le dossier a été politisé.
Le Parlement sénégalais a criminalisé le viol en 2020.