AP- Un chef du Somaliland, impliqué dans les combats contre les soldats des forces séparatistes, avait, lui, avancé un bilan de 150 morts
C’est une région disputée de Somalie où des affrontements éclatent ponctuellement entre milices loyales au gouvernement somalien et forces séparatistes. Au moins 96 personnes sont mortes dans une ville du Somaliland en deux semaines, a déclaré ce jeudi le directeur du principal hôpital local. « Nous avons 96 morts et 560 blessés enregistrés dans le principal hôpital » de la ville de Las Anod, a déclaré par téléphone Ahmed Mohamed Hassan.
Un important chef traditionnel du Somaliland, impliqué dans les combats contre les soldats des forces séparatistes, avait de son côté affirmé mercredi soir à des journalistes à Las Anod que plus de 150 personnes étaient décédées. « Le nombre de morts atteint 150 personnes et plus de 500 autres ont été blessés », a dit ce responsable, Garaad Jama Garaad Ali.
Un cessez-le-feu enfreint
Ancien territoire britannique, le Somaliland a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, un acte non reconnu par la communauté internationale. Les dernières violences à Las Anod ont débuté il y a dix-sept jours, le 6 février, quelques heures après que des chefs coutumiers ont publié une déclaration s’engageant à soutenir « l’unité et l’intégrité de la République fédérale de Somalie », exhortant les autorités du Somaliland à retirer leurs forces de la région.