Depuis sept jours, des dizaines de milliers de personnes manifestent dans les rues du pays pour demander le retour d’un gouvernement civil.
Mais au lendemain d’une répression meurtrière samedi, les grandes villes du pays sont désertées.
Les commerces ainsi que les banques soudanaises ont également fermé leurs portes en signe de désobéissance civile.
Dimanche plusieurs figures de l’ancien régime d’Omar El Béchir ont été libérées sous l’ordre du procureur général par intérim. En désaccord, le général Burhan, à la tête du conseil militaire, les a de nouveau faits arrêtés avant de limoger l’avocat général.
Un événement qui fait craindre aux partisans d’un pouvoir civil que le coup d’état ait été une tentative de retour à l’époque de la dictature.