March 26, 2023
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AP- Les semaines vont-elles se suivre et se ressembler? Après le succès du 19 janvier, les syndicats ont réussi à mettre encore plus de monde dans la rue ce mardi 31 contre la réforme des retraites. CFDT, CGT, FO, FSU et autres composantes de l’intersyndicale ont déjà appelé à deux nouvelles journées de grèves et manifestations, les 7 et 11 février prochains. Réformistes ou non, toutes les organisations continuent de mobiliser les Français. BFMTV.com fait le point sur les raisons qui laissent penser que le conflit social risque de durer.

• Parce que les syndicats restent unis contre le report de l’âge légal

C’était pourtant la crainte de plusieurs cadres de la CGT, mais la CFDT, plus réformiste, ne lâche rien. Lors de la manifestation parisienne ce mardi, Laurent Berger a martelé ses arguments contre le projet du gouvernement et a souligné l’unité du mouvement syndical.

« On décide et se mobilise ensemble, on a un mot d’ordre commun qui est ‘non aux 64 ans’ et on s’y tiendra. J’entends bien la petite musique ‘ils vont se séparer, ils vont se diviser’ (….) On dit simplement ‘ensemble, on est contre les 64 ans’ et là-dessus il y a une unité », a lancé le leader syndical.

Alors que des dissensions semblaient apparaître entre les formations de l’intersyndicale, une partie d’entre elles plaidant pour des journées d’actions rapprochées et l’autre voulant une mobilisation le week-end, un compromis a été trouvé. Les syndicats appellent à faire grève et à manifester le mardi 7 et le samedi 11 février

Ils veulent profiter de la forte mobilisation, en nette hausse dans de nombreuses villes moyennes par rapport au 19 janvier, et continuer à faire pression sur l’exécutif en accentuant le rapport de force.

• Parce que le gouvernement croit encore en sa réforme

« Il y a plus de monde, c’est vrai, mais ce n’est pas exponentiel », constate un dirigeant de la majorité à BFMTV.

« La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons », assure-t-elle.

• Parce que le calendrier parlementaire va s’intensifier jusqu’à fin mars