
AP- Taïwan ne veut pas fermer la porte à la Chine et est prêt à engager un dialogue fondé sur l’égalité et sans conditions politiques préalables, a déclaré dimanche le Premier ministre taïwanais Su Tseng-chang.
Su Tseng-chang a déclaré aux journalistes que Taïwan avait toujours fait preuve de bonne volonté à l’égard de la Chine.
« Tant qu’il y a égalité, réciprocité et aucune condition politique préalable, nous sommes prêts à engager un dialogue avec la Chine en faisant preuve de bonne volonté », a-t-il dit, réaffirmant une position que la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a maintes fois exprimée en public.
« Taïwan ne veut pas fermer la porte à la Chine. C’est la Chine qui a utilisé divers moyens pour opprimer et traiter Taïwan de manière déraisonnable », a ajouté Su Tseng-chang.
La Chine refuse de discuter avec Tsai Ing-wen depuis sa première élection en 2016, la considérant comme une séparatiste qui a refusé d’accepter que la Chine et Taïwan fassent partie d' »une seule Chine ».
Le ministre chinois de la Défense, Wei Fenghe, a déclaré dimanche que le gouvernement chinois souhaitait une « réunification pacifique » avec Taïwan mais se réservait « d’autres options ». (Reportage Ben Blanchard; version française Camille Raynaud)