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La question de la lutte contre le terrorisme qui s’installe dangereusement dans la partie nord du territoire Ivoirien, était l’un des principaux sujets à l’ordre du jour de la conférence de presse qu’animait ce Lundi 08 Novembre, le premier ministre, Patrick Achi.

Reconnaissant la présence du phénomène dans les localités septentrionales, le second pilier de l’exécutif Ivoirien, a tout de même tenu à rassurer quant aux dispositions prises par le Gouvernement pour faire reculer la menace. ‘’La Côte d’Ivoire avec ses partenaires saura faire face aux enjeux’’, a-t-il martelé, ajoutant également que des mesures préventives sont prises afin ‘’de mieux contrôler cette partie de notre territoire en renforçant le contrôle aux frontières’’.

Outre le renforcement des capacités opérationnelles des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI), l’état Ivoirien semble avoir tiré les leçons du pourrissement des crises sécuritaires dans le Sahel. Les autorités en place veulent miser aussi sur le capital humain pour minimiser la vulnérabilité des populations face aux thèses intégristes dont se servent les recruteurs islamistes pour faire grossir les rangs des groupes terroristes. Ainsi annonce Patrick Achi, ‘’des actions d’amélioration des conditions de vie des populations au nord, ont été entreprises pour mieux marquer la présence de l’état et combattre un phénomène qui tire profit des situations de fragilité…’’.

Cette option qui se rattache à l’aspect militaire de la gestion du fléau, pourrait s’avérer payante en termes d’amélioration de la complicité entre l’armée et les populations, dont l’apport en renseignements est déterminant dans la réussite de la traque des groupuscules terroristes qui essaiment à divers endroits du nord du pays. Il reste à observer la mise en œuvre concrète de ces dispositions sur le terrain. L’environnement sécuritaire ne s’en trouverait qu’amélioré.

Raoul Mobio